EURORIENT, n° 40, 2013
Amélie Chelly (Setâre Enayatzadeh)
Résumé
The
unification of a strong and authoritarian state with religious laws
and institutions after the 1979 revolution in Iran has resulted in
the creation of an apparent mechanism of power. But, beneath the
appearances, another centre of power has been working in a
clandestine way since 1983: the Hojjatieh
association, founded in 1953, officially forbidden in 1983.
This
traditionalist Shia organization is an underground messianic sect
which hopes to hasten the coming of the Apocalypse, and the return of
Imam Mahdi, the prophesied future redeemer of Shiite eschatology.
Despite its official dissolution, this faction has still made some
inroads, in the form of a sort of Freemasonry.
Today,
the future of the Hojjatieh
association in Iran depends on a significant formal and ideological
metamorphosis which leads analysts to rename the faction as
“neo-Hojjatieh”.
La
fusion d'un État fort avec des lois et des institutions religieuses
en Iran, après la révolution de 1979, a engendré un mécanisme
apparent du pouvoir. Mais sous les apparences, un autre pôle du
pouvoir est clandestinement à l'œuvre depuis 1983: l'association
hojjatieh, fondée en 1953, officiellement interdite en 1983.
Cette
organisation chiite traditionaliste est une secte messianiste
souterraine espérant hâter l'apocalypse ainsi que le retour de
l'Imam Mahdi, figure de la rédemption dans l'eschatologie chiite.
Malgré
sa dissolution officielle, la secte progresse sur le modèle d'une
structure franc-maçonne.
Aujourd'hui,
l'avenir de l'association hojjatieh en Iran dépend de sa
transformation formelle et idéologique, transformation menant les
analystes à renommer ce mouvement "Neo-hojjatieh".
Article à paraître en février 2013
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