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La radicalisation et ses traitements - Histoire et processus

Histoire et processus de radicalisation (1ere partie)

Président de séance : Fethi Benslama, 

Gilles Kepel : Les trois générations du jihad
Farhad Khosrokhavar : Les deux modèles de la radicalisation
Isabelle Sommier : L'engagement radical, un fait social total
Alain Bauer : La guerre ne fait que commencer

Colloque des 5 & 6 mars 2015


Histoire et processus de radicalisation (2e partie)


Président de séance : Gérard Rabinovitch

Christian Vallar : De la distinction entre Frères musulmans et salafistes en France
Bernard Godard : Politiques publique française et européenne vis-à-vis de la radicalisation
Patrick Amoyel : Dérives sectaires ? De quelques manipulations lénifiantes
Farid Abdelkrim : Pourquoi j'ai cessé d'être islamiste ?


Première partie




Deuxième partie



Troisième partie 




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Diaspora juive et diaspora iranienne.Vues des iraniens de France sur les Juifs et sur Israël.

Le précédent numéro esquissait une introduction comparative entre la diaspora iranienne et la diaspora juive. Quelques questions portant notamment sur l’avis des iraniens de France quant à la politique anti-israélienne de leur pays d’origine avaient été posées. Nous comptons apporter ici des réponses élaborées à partir de propos recueillis auprès d’iraniens de France issus de milieux très différents, et de confessions différentes [1] . Il s’agit plus ici d’une investigation analysée que d’une analyse théorique. Les iraniens de France partagent-ils la position d’Ahmadinejad sur l’illégitimité de l’existence de l’état hébreux ? Quels sont leurs rapports avec les membres de la diaspora juive de France ? Ont-ils la même définition de l’identité que les juifs de France ? Les positions politiques et les mentalités des iraniens de France sont-elles très différentes de celles de leurs familles restées en Iran ? Pour pouvoir ériger des réponses générales, pour arriver au plus près de la réalité

CETTE ETOILE A MON BRAS

A commander sur : http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/enayatzadeh-setare/cette-etoile-a-mon-bras-roman,28589243.aspx « Nous étions nombreux à avoir ce gène ethniquement transmissible du nom de judaïsme... Vivre avec, c'était rejoindre le clan des anormaux, des handicapés, des sous-hommes. C'est la raison pour laquelle on avait décidé pour notre bien qu'il était préférable d'être mort. Vivre avec une telle tare c'était comme avoir l'apparence d'un homme sans en avoir la dignité (…) Alors j'ai tout simplement décidé de commettre le crime pour lequel on m'avait accusé à tort, histoire de n'être pas condamné pour rien: j'ai endossé la déloyauté qu'on attribue généralement aux juifs, j'ai changé de nom et de pays pour, dans un premier temps, échapper à l'ennemi alors qu'il n'était pas assez puissant pour m'arrêter… » Heinrich fuit sa vie pour dessiner l’histoire de sa mort. Il est vite rattrapé par le devoir, et ce der

Martyrophilie, martyropathie : l’égoïsme idéologique moderne

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